Comment les prévenir ?

    En médecine, le risque zéro n'existe pas.
Pour cette raison, il n'est pas toujours possible d'éviter les infections nosocomiales.

    Il est par contre tout à fait possible d'en limiter la fréquence et la gravité, en respectant scrupuleusement quelques règles d'hygiène.
          -Le risque ne peut être totalement évité
          -Le risque peut être diminué
          -Respect des règles d'hygiène

Le risque ne peut pas être totalement évité :

    Les infections d'origine " endogène " (c'est-à-dire dues à des germes que le patient abrite en temps normal et qui vont déclencher une infection à l'occasion de son affaiblissement ou lors de la réalisation d'un acte "invasif") ne sont, pour la plupart, pas accessibles aux méthodes de prévention classiques. Dans certains cas précis, l'administration d'antibiotiques peut aider à prévenir l'infection (par exemple, patients fortement immunodéprimés).
 

Le risque peut être diminué :

    Les infections d'origine " exogène " peuvent généralement être prévenues par le respect des précautions d'hygiène lors des soins, par la sécurité de l'environnement hospitalier, et dans certains cas, en donnant des antibiotiques pour prévenir l'infection.

La prévention des infections nosocomiales est complexe, car la plupart d'entre elles relèvent de différents facteurs :
          - la situation médicale des patients et les traitements administrés,
          - la qualité des soins (non respect de procédures d'hygiène au cours d'un acte invasif par exemple)
          - la sécurité de l'environnement hospitalier (présence de germes qui sont pathogènes pourcertains patients fragilisés).

Pour certains patients cumulant les facteurs de risque, la prévention est plus difficile.
 

Le respect strict des règles d'hygiène:    

    L'application des règles d'hygiène est le premier moyen de lutte contre les infections nosocomiales. Ces règles s'appliquent à trois niveaux :
          - l'hygiène des mains du personnel soignant
          - l'asepsie lors des soins
          - la sécurité de l'environnement

Ces infections les plus graves surviennent généralement chez les patients les plus fragilisés ce qui rend difficile la distinction entre la responsabilité de l'infection nosocomiale elle-même et celle de la maladie préexistante.

Exemple :
Un malade souffrant d'une insuffisance respiratoire du fait d'un cancer du poumon évolué sera très sensible à une infection nosocomiale (comme il serait très sensible à une simple "grippe").

La plupart des infections allongent la durée de séjour et entraînent un surcoût lié au traitement antibiotique. Les infections urinaires, qui représentent les plus fréquentes des infections nosocomiales, ne sont, pour la plupart, pas très graves, elles augmentent peu la durée de séjour et nécessitent un traitement court.

                                                                                                                                                      Source texte : www.sante.gouv.fr

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